Errances nocturnes...

Errances nocturnes...

J’exècre ce monde,
Assis sur le rebord de l'indigence
La gouape élevée à la puissance
De la vermine
Je ris du jour de ma venue en ce monde.
Mais je pardonne à mes géniteurs
Cette erreur,
Ce droit de nuire à autrui,
Puisqu’avant de me rendre compte
Du crime commis, j'en avais autant commis.

Je ne puis donc mourir la conscience tranquille
L'âme débarrassé de la souillure
De faire comme tout le monde.

Je hais mon monde
Où la vermine solidarise du crapule.
Le destin saupoudré ne résiste au vernis de l'hypocrisie
Seule la finitude demeure vérité d'évangile
Au moment où l'homme de dieu se méprend de sa volonté à servir l'incroyance de ce monde.

Juste le bon